Voici plusieurs position pour méditer :
La méditation ne consiste pas simplement à s’asseoir sur un coussin, dans la position du lotus, contrairement aux idées reçues.
Il s’agit, en fait, d’une habileté mentale qui peut être pratiquée partout où bon vous semble.
Certaines postures peuvent vous aider à assimiler les différentes techniques, à accentuer votre progression ainsi que votre développement, pour acquérir finalement une totale maîtrise.
Les objectifs d’une posture sont multiples.
Le premier objectif est d’apporter une sensation de stabilité dans le corps, dans le but de ne plus avoir à subir de fatigue musculaire ou de problèmes d’équilibre.
Le second objectif est de favoriser une immobilité physique, amenée par l’immobilité mentale.
Le troisième but est d’obtenir la possibilité de rester assis pendant une longue durée, en parvenant à ne pas céder aux trois principaux ennemis d’un méditant.
Ces trois ennemis bien connus se caractérisent par la douleur, la somnolence, puis la tension musculaire.
Le plus important pour parvenir à tout cela reste de s’asseoir avec le dos bien droit. Il faut faire cela de manière très détendue. Le but est qu’il n’y ait pas de tension musculaire, et que le dos puisse rester bien droit.
Lorsque le choix de la posture de méditation est fait:
Le but de la posture est de parvenir à une posture dans laquelle vous puissiez rester assis tout au long de la séance, sans bouger du tout.
Si votre choix consiste à vous asseoir sur le sol, à la manière de la tradition asiatique, il convient alors de vous munir d’un coussin, afin de rehausser votre colonne vertébrale.
Celui-ci doit être ferme et d’au moins huit centimètres d’épaisseur, une fois compressé.
Il existe plusieurs façons de plier vos jambes.
La première manière est celle des indiens d’Amérique.
Votre pied droit doit être placé sous le genou gauche, et le pied gauche, lui, sous le genou droit.
La deuxième possibilité est le style birman.
Vos deux jambes doivent reposer à plat sur le sol, du genou jusqu’au pied. Elles sont alors parallèles entre elles, et l’une devant l’autre.
Le troisième choix peut être la posture dite du Demi-lotus.
Vos deux jambes doivent toucher le sol. L’une des jambes, y compris le pied, repose alors à plat sur le mollet de l’autre jambe.
Enfin, la dernière option est celle du Lotus complet.
Les deux genoux doivent toucher le sol, et vos jambes, elles, doivent se croiser à hauteur des mollets. Votre pied gauche repose alors sur la cuisse droite, puis votre pied droit sur la cuisse gauche. Enfin, les deux plantes de pied doivent être tournées vers le haut.
Dans tous les cas, quel que soit la posture retenue, vos deux mains sont posées en forme de coupe, l’une sur l’autre. Celles-ci reposent alors contre l’abdomen, les paumes tournées vers le haut. Les mains se situent alors juste sous le nombril, avec la courbe des poignets appuyée sur la cuisse.
Cette position des mains fournit alors un soutien ferme, pour la partie supérieure du corps.
Il est recommandé de choisir la posture qui puisse permettre de rester immobile le plus longtemps possible, et cela sans douleur.
Vos tendons s’assoupliront ensuite avec la pratique. Il est probable que vous ne parveniez pas à vous asseoir, à cause des douleurs. Dans ce cas, vous avez alors la possibilité d’utiliser plutôt une chaise. Elle doit avoir un siège plat, un dos droit, et pas de bras.
Placez alors vos jambes côte à côte, les pieds à plat sur le sol. Placez ensuite les deux mains contre l’abdomen, en forme de coupe, et l’une sur l’autre.
Vos yeux pourront quant à eux, être clos ou ouverts, au choix.
Quelle position préférez-vous ???
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